Un pays miné
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Mines anti-personnelles :

L’héritage empoisonné du Cambodge


Le Cambodge figure au palmarès des pays qui possèdent le plus d’engins explosifs sur leur territoire.
Victime de bombardements intensifs durant la guerre du Vietnam, miné ensuite par des guerres civiles intestines pendant des décennies, le sol cambodgien regorge de ces souvenirs mortels qui tuent encore aujourd’hui.
Selon les estimations, il resterait entre six et sept millions d’engins non-explosés à travers le pays. 
Victime de son histoire troublée, la population cambodgienne paie encore aujourd’hui le prix de la folie des hommes.
 
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Aki-Ra, c'est en minant qu'on devient démineur

Aki Ra est un ancien khmer rouge. Incorporé comme enfant soldat, il passe la première partie de sa vie à poser des mines enakira pleine jungle. Il se bat dans les rangs Khmers Rouges jusqu’en 1983 lorsque l’armée vietnamienne prend le contrôle de la province de Siem Reap.

Par la suite, il sera incorporé de force dans l’armée vietnamienne où il continuera son travail de poseur de mines.

Après le départ des Vietnamiens, il rejoint l’armée nationale cambodgienne et reçoit une formation de déminage des Nations Unies.

Il consacre alors la deuxième partie de sa vie à « réparer ses erreurs », à déminer les campagnes du Cambodge.

Depuis 1993, il estime avoir détruit plus de 50.000 mines anti-personnelles et autres engins explosifs.

Avec sa femme, il créa en 1999 le « musée des mines », une ONG qui vise à former au déminage et s’occuper des enfants blessés.

Aki Ra a une vie de roman, son histoire a d’ailleurs inspiré un long métrage qui sort cette année sur les écrans : « Année Zéro, l’histoire d’un soldat khmer rouge ».

 

      Visiter notre galerie photo sur le Musée des mines d'Aki Ra

                        l'antenne d'Handicap International à Siem Reap